Dégustation février 2015
Je fis, adolescente, connaissance d’un prince enflammé, impérieux et traitre comme tous les grands séducteurs: le Jurançon! Cette appréciation de Colette est une mise en garde opportune au moment d’approcher ce superbe Capdevielle 97 paré d’une robe d’ambre très lumineuse. Le Monbazillac se présente dans une somptueuse robe vieil or. Bouquet intense de fruits exotiques, de miel et une légère note de noix pour le Jurançon qui a concentré la douceur cuivrée des automnes pyrénéens dans les grains de Petit Manseng. Bouquet de fruits confits et miel pour le Monbazillac qui nous transport vers les collines flamboyantes de Bergerac . Les 2 pleurent des larmes d’or…Jardin des délices en bouche pour ces 2 délices d’automne… amples, onctueux, liquoreux mais pas lourds, pleins… Le Jurançon évolue vers des notes aromatiques un peu plus rares…noix, xeres…et possède un peu plus d’acidité qui le rend plus vif…Très longue finale pour ces deux très beaux vins. En accompagnement d’un foie gras poêlé, d’une tarte aux fruits, d’une salade de melon. Si le Jurançon est un prince, le Monbazillac est assurément un grand seigneur!